Renforcement de la protection des réfugiés : la CONAREF outille les acteurs de la police des frontières.
La Commission Nationale pour les Réfugiés (CONAREF), a initié une formation à l’attention d’une trentaine de membres de la police des frontières, sur le respect des droits des réfugiés et des demandeurs d’asile.
La session se tient les 20 et 21 novembre 2024 à Bobo Dioulasso, et vise à donner des outils et compétences à ces acteurs de première ligne, afin qu’ils facilitent l’accès des réfugiés et demandeurs d’asile au territoire burkinabè, et œuvrent à garantir leurs droits et la protection nécessaire.
Il s’agit de la 3ème formation du genre, qui bénéficie de l’accompagnement technique et financier du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR).
L’ouverture de la session a été présidée par le Secrétaire Permanent la Commission Nationale pour les Réfugiés, Dr Oumarou KOLOGO, représentant le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur.
Dans son intervention, Dr Oumarou KOLOGO a souligné le rôle et la responsabilité des acteurs de la police des frontières, en matière d’accueil et de protection des personnes à la recherche d’asile.
Et pour permettre à ce maillon d’accomplir pleinement ses tâches, il s’avère nécessaire de renforcer les compétences techniques, selon le Secrétaire Permanent de la CONAREF.
Le chef de la Division du contrôle et de réglemention transfrontalière M. Talimon HEMA, a salué la tenue de cet atelier qui va contribuer à améliorer leurs interventions sur le terrain.
Il est prévu au cours des deux jours de cette formation, plusieurs communications qui seront développées par des cadres de la CONAREF, et par le chef du Bureau HCR Bobo Dioulasso, M. Aboubacar Mamane GAMBO.
Elles porteront sur différentes thématiques telles que les obligations de notre pays en matière de protection internationale, le dispositif de protection des réfugiés, les enjeux liés au rôle de la police des frontières, et la migration mixte entre autres.
Ce cadre se présente surtout comme une tribune de concertation, devant permettre aux trois parties prenantes, d’identifier les goulots d’étranglement et les solutions à tous les niveaux de la chaine de protection de réfugiés et des demandeurs d’asile.
Cela permettra d’engager une synergie d’action pour une coordination efficace et une meilleure gestion des réfugiés et des demandeurs d’asile sur le territoire burkinabè.
En rappel, le Burkina Faso a enregistré à la date de 30 septembre 2024, un total de 40866 réfugiés sur son territoire.