SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a présidé dans la soirée du jeudi 24 octobre 2024, la cérémonie commémorative de la 79e Journée des Nations Unies.

Cette date du 24 octobre marque l’entrée en vigueur de la Charte des Nations Unies, l’acte fondamental établissement l’engagement collectif des nations en faveur de la paix, la solidarité et le développement. A l’occasion de cet anniversaire, le Système des Nations Unies en collaboration avec l’Etat burkinabè et les partenaires, a célébré les fruits d’une coopération forte au service de la population.

La coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies Mme Carol Bernardine Flore SMERECZNIAK a, dans son message, salué la parfaite collaboration entre les différentes Agences onusiennes et le gouvernement burkinabè. Un partenariat constant qui a facilité la mise en œuvre de plusieurs projets et programmes pour faire face aux défis humanitaires, de développement et de la paix.

Depuis juin 2023, l’ONU au Burkina Faso a mobilisé 445 milliards de franc CFA pour l’exécution de son plan d’action intérimaire pour le développement durable au Burkina Faso, selon la representante résidente du Système des Nations Unies. Mme Carol Bernardine Flore SMERECZNIAK a rappelé la dynamique nouvelle engagée par l’ONU à l’occasion du sommet du Futur tenu en septembre dernier à New-York. Elle précise qu’il s’agit du « pacte pour l’avenir, le pacte pour une ONU reformée, mieux équipée pour répondre aux défis contemporains et futurs ».

Dans son discours, le président de la cérémonie, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a loué les multiples efforts déployés par le Système des Nations Unies afin d’accompagner le Burkina Faso. Une action intégrée des Agences, des Fonds, des programmes des Nations Unies, qui a permis de juguler la crise sécuritaire humanitaire et préserver la paix au pays des Hommes intègres.

Toutefois, le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, fait remarquer que le monde et le Burkina Faso notamment, restent confrontés à des défis sans précédents, que les pays et l’ONU peinent à relever.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a affirmé que :« la symphonie pour la paix mondiale que nous sommes censés composer et jouer ensemble comporte hélas de plus en plus de fausses notes…, à regarder les crises à travers le monde… ». Pour lui, la situation incombe à tous, l’ONU, les Etats membres et les peuples.

Par conséquent, il invite chacun à œuvrer afin que l’harmonie et la paix puissent réellement voir le jour pour le bonheur des millions de populations.